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Les cinq dimensions du dialogue

Le dialogue est un échange organisé qui se définit à travers cinq dimensions interconnectées :

  • Les interlocuteurs : avec qui parle-t-on ? Un vrai dialogue est ouvert à toutes les parties prenantes concernées directement ou indirectement par l’une des options envisagées par l’ensemble des acteurs. Pour qu’un dialogue efficace s’instaure, chacun doit pouvoir s'exprimer équitablement et écouter avec bienveillance, et sans complaisance, toutes les sources d’information, d’analyse et de proposition.
  • Le thème : de quoi parle-t-on ? Pour le Maréchal Foch, la question clé était toujours : "De quoi s'agit‑il ?". Bien poser le problème est une phase préalable à sa résolution. Le dialogue se tient donc toujours sur un thème spécifique.
  • Le moment : quand parle-t-on ? Le dialogue se tient en amont de la décision. Une fois qu’une décision est prise, le décideur communique pour informer. Si la décision a déjà été prise ou est sur le point d’être prise au moment où s’organise le dialogue, celui-ci devient alors de la manipulation. Mieux vaudrait alors s’en tenir à des explications en communiquant sans prétendre au dialogue.
  • Le lieu : où parle-t-on ? Un dialogue ouvert se tient sur un territoire dont la localisation, les moyens logistiques et l’image qu’il véhicule sont à équidistance de toutes les parties prenantes invitées à participer et à se réunir. Le lieu doit être neutre dans l’imaginaire des participants.
  • La méthode : comment parle-t-on ? Le processus se décompose en cinq grandes phases : les dirigeants sollicitent les avis et propositions de tous, les informations collectées sont classées, elles sont analysées par des personnes qui forment un groupe légitime aux yeux de tous, les éléments du débat et de l’analyse sont diffusés à tous, et enfin, les décideurs décident.
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